articulations périphériques
Cette épicondylite est apparue sans raison, on me parle d’opération !
Depuis 2 ans impossible de courir au bout de 10 mn et pourtant l’IRM de mon genou est normale…
J’ai la main complètement engourdie la journée et les doigts qui fourmillent la nuit…
6 mois après ma chute en rollers, j’ai toujours très mal au poignet…
Je ne peux plus rien faire à cause de ma tendinite à l’épaule !
Ma cheville me gêne encore beaucoup, bien longtemps après mon entorse…
Les membres et les articulations périphériques
Il est important de retrouver l’élément traumatique de départ, qui est toujours présent, mais parfois oublié car trop ancien, voir trop insignifiant s’il s’agit d’un faux mouvement.
La plupart du temps, les radiographies ne montrent rien, ou tout au plus des signes d’arthrose ou de calcifications tendineuses. Il faut alors se garder d’interpréter ce genre de signes comme étant obligatoirement la cause des douleurs. C’est pour cela que l’historique du développement et de l’installation de la douleur est important.
Prenons l’exemple d’une épaule qui est devenue douloureuse depuis un événement traumatique quelconque (chute, maniement d’une perceuse, match de tennis musclé…) : Dès 35 ans, les radiographies peuvent très bien montrer des signes de vieillissement, et en particulier des calcifications tendineuses, ces dernières étant la plupart du temps mises en avant et en cause pour expliquer douleurs.
Or, de telles images ne se développent pas en 48 heures, ni même en 3 mois! Les radiographies auraient été identiques avant que la douleur n’apparaisse, et c’est donc la preuve qu’il y a un élément perturbateur mécanique surajouté, et potentiellement réductible : un grippage de l’articulation.
L’examen clinique palpatoire et comparatif avec l’articulation homologue saine permet d’affirmer le diagnostic.
Le grippage articulaire entraîne en effet des répercussions sur les muscles mobilisant l’articulation concernée.
Ces muscles sont l’objet de contractures réflexes et douloureuses, qui sont la conséquence directe du gauchissement de la fonction articulaire engendrée par le grippage. Ces contractures qui faussent perpétuellement le jeu normal des tendons entraînent par conséquent des tendinites.
Ainsi, l’examen clinique ostéopathique d’un genou grippé, d’une épaule grippée, d’un coude, d’un poignet d’une cheville grippés est toujours extrêmement codifié, avec des signes palpatoires qui sont toujours les mêmes d’un patient à l’autre, lorsque l’on sait les rechercher.
Le diagnostic d’une articulation qui est douloureuse à cause d’un dysfonctionnement mécanique acquis et réductible, à savoir d’un grippage articulaire, est donc toujours clair, net et précis.
Sa remise en fonction grâce au traitement manuel adapté permet la disparition immédiate des signes d’examen clinique, et dès lors, de toute la symptomatologie douloureuse quelle qu’en soit l’ancienneté.
Mais la consolidation du résultat peut bien entendu requérir plusieurs séances, généralement autour de 3 ou 4, sur une période de 6 mois en moyenne.