douleurs lombaires

J’ai mal aux lombaires tous les matins au lever pendant 20 minutes…

J’ai des douleurs inguinales et ça irradie jusque dans le testicule!

J’ai mal en haut d’une fesse et j’ai le bassin décalé…

J’ai tellement mal au dos que je suis incapable de marcher longtemps…

Ma sciatique et mes lombalgies ont continué toute ma vie après mes grossesses !

J’ai une cruralgie, ce tiraillement devant la cuisse est atrocement douloureux !

Douleurs de la colonne lombaire : lombalgies, sciatiques et cruralgies

 

Les lombalgies (« tours de reins »)

Ces douleurs du bas du dos, les lombalgies communes, encore appelées lombalgies essentielles, trouvent la plupart du temps leur origine dans un dysfonctionnement mécanique réductible des articulations Intervertébrale postérieures.

Douleur lombaire, lombalgieLes douleurs lombaires sont typiquement des douleurs profondes, musculaires, soit en barre transversale, soit latéralisées d’un côté de la colonne lombaire, soit recentrées de manière beaucoup plus ponctuelle et aiguë entre deux vertèbres lombaires.

Ces douleurs peuvent être fluctuantes, présentes en tâche de fond continue très supportable, renforcées à la fatigue ou après un effort inhabituel, et sont assez couramment renforcées le matin au lever, avec une amélioration complète ou toute relative en quelques minutes ou quelques heures.

Elle sont souvent bien sensibles aux anti-inflammatoires et aux antalgiques, et plutôt améliorées par les séances de kinésithérapie et de rééducation.

Les radiographies peuvent ne pas montrer grand-chose, il existe souvent un pincement discal, c’est-à-dire une diminution de la hauteur d’un disque intervertébral sur les radiographies. Les radiographies peuvent aussi mettre en évidence une arthrose parfois très importante, voire plusieurs pincements discaux à tel point que certains disques peuvent apparaître comme étant désormais inexistants.

Dans tous ces cas de figure, la traction axiale lombaire instantanée permet une remise en ordre mécanique des articulations intervertébrales postérieures.

Il s’en suit une différence immédiate de la fonction articulaire, avec une amélioration de la capacité de la flexion lombaire avant (gain de nombreux centimètres en distance main sol en flexion avant) et une récupération d’une lordose plus harmonieuse, c’est-à-dire de la cambrure lombaire en flexion arrière.

Ces différences peuvent se noter immédiatement après le geste manuel, et ce, quel que soit l’aspect radiographique.

Ainsi, la présence d’arthrose ou de pincements discaux sont souvent incriminés comme étant la cause des douleurs, alors qu’elles ne sont que la conséquence à long terme de l’existence d’un grippage articulaire postérieur ancien. La suppression du ou des grippages interarticulaires postérieurs lombaires rétablit donc une fonction et non une morphologie. On ne traite pas des radiographies !

 

Dr Nicolas Joyard

Ostéopathe à Lyon

Cabinet du Dr Nicolas Joyard à Lyon sur Google Maps

Les sciatiques et les cruralgies

LES SCIATIQUES ET LES CRURALGIES

La sciatique est le résultat de l’irritation d’une branche du nerf sciatique à sa naissance, entre la 4ème et la 5ème vertèbre lombaire, ou entre la 5ème vertèbre lombaire la 1ère vertèbre sacrée.

La douleur sciatique (sciatalgie) occupe l’arrière d’un membre inférieur en fonction de son origine L5 ou S1 et peut ainsi descendre jusqu’au pied selon un trajet topographiquement bien défini. Bien souvent, le trajet douloureux est incomplet, avec des douleurs qui ne toucheront par exemple qu’un mollet et le bas d’une fesse. On parlera alors de sciatique ou de sciatalgie tronquée.

La cruralgie est le résultat de l’irritation d’une branche du nerf crural à sa naissance entre la deuxième et la troisième vertèbre lombaire, ou entre la troisième et la quatrième vertèbre lombaire. La cruralgie est une douleur qui occupe la partie antérieure de la cuisse contrairement à la sciatique, qui court globalement à la partie fessière, postérieure du membre inférieur.

La présence de ces douleurs, conduit la plupart du temps fonction de leur intensité de leur durée à la prescription de scanner ou d’I.R.M., afin de déterminer la présence d’une hernie discale, c’est-à-dire d’un débordement du disque par écrasement à l’extérieur des surfaces délimitées par les plateaux vertébraux, susceptible d’entrer en contact avec la naissance les racines nerveuses, émanées de la moelle épinière, et qui sont toutes proches.

En pareil cas, surtout si la hernie discale est de faible importance, ou bien si l’on est en présence d’une protrusion discale (c’est-à-dire que le disque bombe à l’extérieur sans être rompu), un traitement manuel articulaire en traction axiale instantanée présente alors un grand intérêt. Il aura toutes les chances d’améliorer les symptômes de manière importante, voire immédiate et définitive.

Si on est en présence d’une véritable hernie discale, et surtout si cette dernière est exclue, c’est-à-dire très importante, le traitement manuel aura un rôle de débrouillage en restaurant la mécanique articulaire postérieure des deux vertèbres qui encadrent le disque. Le résultat à terme est alors, il faut le dire, toujours très imprévisible.

C’est pour cette raison qu’il faut se garder de dire que la technique Pécunia est souveraine dans le traitement de la hernie discale.

Si le résultat peut dans 30% à 40% des cas être spectaculaire pour les douleurs sciatiques, il reste aléatoire. Très souvent, on arrive à annuler facilement les douleurs lombaires accompagnant la sciatique, mais cette dernière peut persister, voir s’aggraver après le traitement. La traction axiale est donc un traitement d’épreuve qui, s’il n’est pas toujours spectaculairement efficace à court terme sur la douleur sciatique, permettra de préparer le terrain d’une éventuelle chirurgie. De nombreux patients souffrants de sciatique par hernie discale conservent des douleurs lombaires après leur opération, alors qu’ils sont soulagés de leur sciatique.

Préalablement à une chirurgie discale, le traitement manuel axial instantané en technique Pécunia permet clairement de diminuer la fréquence des lombalgies postopératoires.